KeurK sarl d'architecture au capital de 55000euros
15, boulevard Louis XIV, 59000 Lille
t : +33 (0) 952 680 274
contact @keurk.fr



Né au Mans, Olivier Riauté est très tôt inspiré par les espaces urbains. Au début des années 90, les murs , les carnets deviennent ses aires de jeux. Dès 1992, il s’intéresse à la modélisation 3D (3D construction kit sur Amiga)
De cette période initiatique, il conservera un intérêt significatif pour les nouvelles technologies et un sens aigu de la créativité.
Diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes en 2005, il fonde sa propre agence en 2010, et collabore avec de grands noms tels que Tetrarc, De Alzua+, Lalou-Lebec, Saison-Menu ou encore Henning Larsen.
L’année de son diplôme le projet [GraffitiHouse] sert de showroom virtuel à la revue anglaise Viewpoint dans le cadre de la biennale de design à Milan.
Deux ans après, il est lauréat du prix des jeunes architectes des Pays de Loire, où son écriture vive et engagée est remarquée au travers de sa contre proposition au projet de cité du design à Saint Etienne ou encore sa réponse à Europan qui portait, à l’époque sur le site Saint Sauveur à Lille.
Plusieurs fois Lauréat des Beffrois de la création (2012, 2013, 2014), dans le cadre du salon Project city à se tenant à Lille, il propose des solutions architecturales alternatives et créatives, et développe les théories d’un renouveau citadin.
Sa double casquette architecte-infographiste permet d’aborder des projets dès leurs premiers frémissements comme lors des premières réflexions sur les projet de campus innovant sur le secteur Euratechnologie ou encore Lill’Aéroparc où dans ses deux cas il fut possible de transposer en images et en visite virtuelle immersive des projets à peine ébauché. L’agence opère logiquement, sans douleur et avec enthousiasme, la transition vers le standard BIM.
Ses lignes directrices ? Penser la Ville, panser l’Architecture en développant des alternatives propres au XXIème siècle dans une perspective humaniste, positiviste et écologique à travers une approche narrative et poétique.
Ainsi, KeurK dessine une ligne de bijoux imprimés en 3D, accompagne des particuliers qui portent seuls des projets à vocation publiques (crèches, théâtre associatif ...,) participe à des projets de construction de campus innovant ou bien encore élabore un plan urbain pour une zone située à proximité de l’aéroport de Lille. Cette variété des échelles montre que l’agence ne considère aucun projet comme petit, comme l’atteste la scénographie itinérante conçue pour l’exposition «la maison des super héros» et la sélection liant l’agence à la SPL Euratechnologie dans le cadre d’un accord ... cadre. A ce sujet l’agence vient d’ailleurs de rendre sa réponse pour repenser les espaces événementiel dans les bâtiments Leblanc et Lafont.
Si la production architecturale de KeurK fait preuve d’une grande audace, elle démontre également une remarquable sensibilité au contexte et à la demande du client.

Le graphisme matière d’architecture
«Immergé dans la vie urbaine, ses modes d’expression, son mouvement permanent et sa perpétuelle génération de flux, Olivier Riauté aka KeurK se nourrit de cette diversité des temps et des espaces. Traversé par les tendances autant graphiques qu’architecturales, il propose un questionnement sur la place des arts (graphiques) dans la conception des espaces aujourd’hui.
Son travail s’inscrit dans une culture de la conception d’architecture basée sur la forme et son usage. Son écriture souple et engagée est à la fois en rupture avec un fonctionnalisme rigide et en total continuité avec l’histoire de l’architecture et ses outils de conceptions.
A la fois designer, graphiste et architecte, il pose un nouveau regard sur la forme de nos villes contemporaines confrontant ainsi l’espace plan à celui de la troisième dimension. Cette genèse des formes traduit de nouvelles propositions pour une architecture en phase avec son temps.» ¹

Nul n’est prophète ...
«Il est tout autant comblé par la maison Art Nouveau conçue par Hector Guimard à Lille que par les projets fulgurants, un à un assimilés, de Zaha Hadid. A partir d’un graff qu’il met en volume, il conçoit une nouvelle
habitabilité qui peut tout aussi bien être, pour lui-même une résidence principale contemporaine déstructurée, pour d’autres l’accueil d’un lieu dédié à l’expression des cultures émergentes. Il sait aussi empiler un modèle de serre proposé au catalogue d’une grande surface jusqu’à épuiser le budget disponible pour en tirer l’effet d’une tour domestique, totem transparent d’une domesticité comme en attente d’une idée d’occupation à la hauteur de l’événement aussi potentiel qu’inattendu. Il systématise la déformation des lettres constituant le nom d’une institution jusqu’à mettre en volumes singuliers ses différents locaux, véritables petites pièces d’architecture ne conservant que des fragments indiciels susceptibles de laisser percevoir au  public le processus de création. Bien que cela suffise à attirer l’attention, Olivier Riauté y ajoute pour ses logos et ses volumes une évidence qui emporte l’adhésion immédiate des jurés d’une compétition ou des rédacteurs de revues. Et c’est avec un sourire de jeune homme heureux qu’il assène un brutalisme structurel qui pourrait devenir sa marque de fabrique le jour où il se lancera dans un exercice professionnel autonome. Quelques décennies plus tôt, entre bunkers et Fonction oblique, il eut été le complice tout trouvé de Claude Parent et Paul Virilio.»²







¹ Nathalie Simonneau, magazine VIEWPOINT, bi annual trends, n°17 (Londres, UK) 2005 magazine

² Dominique Amouroux, revue 303-patrimoine et création artistique en Pays de la Loire, «De quelques architectes au talent prometteur», n°90 1er trimestre 2006.
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